MON PETIT MONDE PORNO

TEASER – MON PETIT MONDE PORNO – TEASER

NOTE D’INTENTION

Mon Petit Monde Porno de Gabriel Calderón, raconte l’histoire d’une dizaine de protagonistes réunis quelques heures dans ce qui semble être un hôtel sordide. Certains sont là par choix, d’autres non. Certains subissent, d’autres tentent de s’échapper. De quoi ? De  tout. Absolument tout. 

Gabriel Calderón donne comme point de départ à ses personnages des situations anodines. Un jeune couple qui cherche à s’approprier son espace, une famille recomposé qui partage un repas ou un homme âgé sollicitant une prostitué pour répondre à ses besoins.

 Jusqu’ici ce sont des choses qui nous parlent ou que l’on a déjà traversées ou que l’on traversera un jour. Progressivement, les situations se tordent, une parole  banale devient excessive, presque caricaturale, et laisse place à des violences en tout genre. 

Calderón qualifie son œuvre d’impudique  parce qu’il cherche à outrager le spectateur.  Dans la compagnie nous nous sommes alors interrogé sur ce qui est encore en mesure de nous outrager ou de nous surprendre ? Au-delà de l’obscénité ou des grossièretés, qu’est ce qui dans l’œuvre nous choque tant ? La violence silencieuse de nos quotidiens ? Les vies anxiogènes que l’on s’impose à nous même, sous couvert de normes sociales ? La saleté qui se répand sur ce  qui pourtant devrait être beau ? 

Avec Mon Petit Monde Porno, nous souhaitons appuyer là où ça fait mal. Racontez nos rapports familiaux, nos rapports amoureux et sexuels. Plus largement, décortiquer et exacerber nos contacts à l’autre, nos liens qui se délitent et l’inéluctable solitude de nos vies. 

Cette œuvre nous captive comme une œuvre immersive. D’un même temps, elle nous intrigue, nous dégoûte et nous rentre sous la peau. Elle met à nu toute ces choses qui nous rebutent, nous oblige à les regarder, droit devant, sans échappatoire, et à s’en repaître à outrance. Ça devient brut et sale, et si l’on se laisse absorber,  alors seulement on aperçoit la lumière. 


DISTRIBUTION

Texte : Gabriel Calderón

Traduction : Françoise Thanas

Mise en scène et jeu : Baptiste Brisseault et Agnès Laboissette

Voix : Jules Tricard, Laetitia Lebourg, Daniel Gondzales, Nathan Roblot, Rebecca Pierrot, Hawa Diakité, Thomas Fisseau, Baptiste Brisseault, Agnès Laboissette

Création sonore: Baptiste Brisseault

Graphiste : Claire Laboissette 

– Le théâtre a toujours pour fonction de déranger, d’incommoder, de dérouter le public qui exige, avec chaque fois plus d’insistance, de la distraction –

Gabriel Calderón


Un Site WordPress.com.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :